Daniel nous a parlé
de son travail qui est la gestion des relations entre les formations professionnelles,
universitaires et de la culture.
C’est le soutien
aux médias indépendants, aux mouvements associatifs et aux mouvements de
démocratie participative dans les communes dont le nombre a explosé, depuis la
révolution.
Il conscientise
aussi les jeunes à la conservation des richesses naturelles et culturelles.
La journaliste nous
a expliqué son parcours athipique dans le sens où c’est la révolution qui l’a
amené à devenir journaliste alors qu’elle avait une formation de
« lettres ».
Avant la révolution,
elle alimentait un blog sous plusieurs pseudonymes par peur de représailles.
Pendant la
révolution, vu les censures, Lilia était active sur Facebook sous des
pseudonymes.
Puis, grâce à un
concours de circonstance, elle rencontre Daniel Soil, elle démissionne de son
poste de journaliste à causes de tensions internes et maintenant elle travaille
au commissariat des nations unies pour la liberté d’expression.
Nous avons parlé
des droits des femmes(ou sont les hommes ???), de la révolution culturelle
ou tout est encore à penser.
On aurait encore pu
parler des heures tellement les contacts étaient chaleureux et intéressants,
mais on nous attendait à la CGTT pour une journée intense de présentation de la
CSC et de la CGTT
Anne Marie, Anna et
Christine nous ont parlé de la concertation sociale en Belgique.
Moufida Aabbissi, experte
en média, nous a montré un film sur toute la chronologie de la révolution et
toutes les actions de la CGTT jusque maintenant. Nous avons y revoir Christophe
et Christiane à la fête du 1er mai 2012 ainsi que la visite des
jeunes CSC en avril2013
Nous avons eu une
femme qui est venue témoigner de son combat syndical en2013 au sein de son
entreprise COFICAB. Elle nous raconte les grandes difficultés à installer le
syndicat au sein de l’entreprise. Agressions physiques commanditées par le
patron, puis licenciement de 93 travailleurs syndiqués… Comment ameuter toute
la population de la région et y faire manifestation à Tunis ? Devant le
siège de la CGTT, les délégué(e)s, militant(e)s ont pu arrêter le tram pendant
une heure, ce qui a fait venir les journalistes de la télévision national.
Résultat, vu la
pression, les 93 travailleurs sont revenus dans l’entreprise et la paix sociale
est installée. Nous avons senti encore beaucoup d’émotions chez cette femme
racontant les événements.
Autre combat que
nous avons vécu en live :
Les techniciennes
de santé(cadre chez nous) veulent être reconnues dans leurs conditions de
travail et dans la description de fonction spécifiques (ouvriers
aides-soignantes, infirmiers, etc.)
Toutes ces
présentations suscitent un partage énorme de nos expériences respectives et
souvent communes.
Les femmes tunisiennes
ont énormément de tempérament, les hommes ont intérêt à bien se tenir !!!!Nous rentrons de plus en plus tard pour un débriefing.
Ce soir moment de
plaisir entre nous NO COMMENT.
Linda et Christiane
Linda et Christiane
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